Le rechargement
• Introduction
Avant d'aborder les règles de la balistique, il nous faut d'abord passer sur le délicat chapitre du calibre des armes. En effet le "rechargeur", voir même le "simple tireur", doit savoir qu'il est actuellement commercialisé (juste en France) et ce, de manière courante près de 200 calibres différents. 1er Point ! Mais, pour cette première "mise en bouche", je n'oserai pas, soulever (ayant presque peur de me faire lyncher) le très délicat problème des cartouches "disparues", ou (encore plus délicat) les fameuses adaptations américaines.
Avant d'aborder les règles de la balistique, il nous faut d'abord passer sur le délicat chapitre du calibre des armes. En effet le "rechargeur", voir même le "simple tireur", doit savoir qu'il est actuellement commercialisé (juste en France) et ce, de manière courante près de 200 calibres différents. 1er Point ! Mais, pour cette première "mise en bouche", je n'oserai pas, soulever (ayant presque peur de me faire lyncher) le très délicat problème des cartouches "disparues", ou (encore plus délicat) les fameuses adaptations américaines.
Le calibre
• L'un à fond de rayures.
• L'autre au sommet de celles-ci.
La différence atteinte pour certaines armes a (c'est certain) une valeur quelque peu non négligeable.
Sur le fusil Lebel par exemple, le calibre théorique annoncé est de 8 mm alors que le diamètre réel du canon (à fond de rayures) est de 8,30 mm, pour une hauteur de 0,16 mm de ces mêmes rayures, ce qui donnerait donc 8,14 mm en sommet de rayures, portant le diamètre du canon à 8 mm. Quand à l'ogive, son diamètre maximum est de 8,32 mm. Tout simple non ?
Mais si, respirez un grand coup et... relisez !
Il faudra donc retenir une seule chose (et je vais en faire hurler certains. Mais c'est ainsi !) : [[ Le calibre d'une arme porté sur la boîte de culasse, le canon ou sur les cartouches n'a qu'un lointain rapport avec la réalité ]] ce sont des désignations commerciales.
• L'autre au sommet de celles-ci.
La différence atteinte pour certaines armes a (c'est certain) une valeur quelque peu non négligeable.
Sur le fusil Lebel par exemple, le calibre théorique annoncé est de 8 mm alors que le diamètre réel du canon (à fond de rayures) est de 8,30 mm, pour une hauteur de 0,16 mm de ces mêmes rayures, ce qui donnerait donc 8,14 mm en sommet de rayures, portant le diamètre du canon à 8 mm. Quand à l'ogive, son diamètre maximum est de 8,32 mm. Tout simple non ?
Mais si, respirez un grand coup et... relisez !
Il faudra donc retenir une seule chose (et je vais en faire hurler certains. Mais c'est ainsi !) : [[ Le calibre d'une arme porté sur la boîte de culasse, le canon ou sur les cartouches n'a qu'un lointain rapport avec la réalité ]] ce sont des désignations commerciales.
Comment sont établies les désignations commerciales ?
Très bonne question !
En Europe, il existe 4 manières de désigner une munition :
1. Pour la majorité des munitions commerciales Allemandes, les fabricants donnent le diamètre "théorique" de l'ogive et la longueur de la douille :
2. Par exemple, le 7 x 64, est un projectile de 7 mm de diamètre, monté sur une douille de 64 mm de long.
3. Mais attention, nos amis d'Outre-Rhin, ont apporté un petit correctif. Ceux-ci aimant les armes fines, du type "Drilling" (carabines expresses) qui nécessitent l'emploi d'une douille à bourrelet et non à gorge, font suivre la dénomination du calibre par la lettre "R" pour celles qui, extrapolées d'un calibre possédant une gorge d'extraction, se voient remplacées par un bourrelet. Exemple les 7 x 57 et 7 x 57 R. Heureusement que ce bourrelet commence par la même initiale chez les Allemands (RAND) que chez les Anglais (RIM). Avouez que vous avez de la chance !
4. Mais, un "S" adjoint à la désignation métrique peut venir perturber l'ordonnance des catalogues germaniques. Ce fameux "S", est la désignation de l'emploi d'une balle lourde (Schwert) c'est un "changement de calibre". Par exemple : Les premiers fusils Mauser sont alésés à 8,02 mm alors que ceux portant la désignation "8 x 57 JS" sont d'un diamètre de 8,20 mm. Mais, cette simple erreur de ce genre (8 mm large, tirée dans un 8 mm étroit) ne sera pas renouvelée avec la même arme (et peut être pas avec le même tireur). Me fais-je bien comprendre ? Oui alors 1ère question : Que signifie le terme "8 x 57 JRS ?
5. Certaines firmes européennes font suivre le diamètre de l'ogive par une désignation commerciale qui peut être :
• Le nom de l'inventeur de celle-ci, comme le 7 x 57 Vom Hofe.
• Le nom de la firme produisant la cartouche, qui est souvent également le nom de l'arme comme le 7,63 Mauser.
• Le nom de la cartouche suivi d'une désignation de "courte" ou de "longue", lorsqu'il en existe deux versions comme le 7,65 Browning et 7,65 Long Français.
• Idem pour le 7,92 Mauser et 7,92 Kurtz. Mais quel militaire et quel policier se souvient encore de sa cartouche de 9 mm "Para" baptisée en réalité 9 mm "Parabellum" (la devise de la firme Mauser étant "Si vis pacem parabellum") ou en Français (Si tu veux la paix, prépare la guerre).
En Europe, il existe 4 manières de désigner une munition :
1. Pour la majorité des munitions commerciales Allemandes, les fabricants donnent le diamètre "théorique" de l'ogive et la longueur de la douille :
2. Par exemple, le 7 x 64, est un projectile de 7 mm de diamètre, monté sur une douille de 64 mm de long.
3. Mais attention, nos amis d'Outre-Rhin, ont apporté un petit correctif. Ceux-ci aimant les armes fines, du type "Drilling" (carabines expresses) qui nécessitent l'emploi d'une douille à bourrelet et non à gorge, font suivre la dénomination du calibre par la lettre "R" pour celles qui, extrapolées d'un calibre possédant une gorge d'extraction, se voient remplacées par un bourrelet. Exemple les 7 x 57 et 7 x 57 R. Heureusement que ce bourrelet commence par la même initiale chez les Allemands (RAND) que chez les Anglais (RIM). Avouez que vous avez de la chance !
4. Mais, un "S" adjoint à la désignation métrique peut venir perturber l'ordonnance des catalogues germaniques. Ce fameux "S", est la désignation de l'emploi d'une balle lourde (Schwert) c'est un "changement de calibre". Par exemple : Les premiers fusils Mauser sont alésés à 8,02 mm alors que ceux portant la désignation "8 x 57 JS" sont d'un diamètre de 8,20 mm. Mais, cette simple erreur de ce genre (8 mm large, tirée dans un 8 mm étroit) ne sera pas renouvelée avec la même arme (et peut être pas avec le même tireur). Me fais-je bien comprendre ? Oui alors 1ère question : Que signifie le terme "8 x 57 JRS ?
5. Certaines firmes européennes font suivre le diamètre de l'ogive par une désignation commerciale qui peut être :
• Le nom de l'inventeur de celle-ci, comme le 7 x 57 Vom Hofe.
• Le nom de la firme produisant la cartouche, qui est souvent également le nom de l'arme comme le 7,63 Mauser.
• Le nom de la cartouche suivi d'une désignation de "courte" ou de "longue", lorsqu'il en existe deux versions comme le 7,65 Browning et 7,65 Long Français.
• Idem pour le 7,92 Mauser et 7,92 Kurtz. Mais quel militaire et quel policier se souvient encore de sa cartouche de 9 mm "Para" baptisée en réalité 9 mm "Parabellum" (la devise de la firme Mauser étant "Si vis pacem parabellum") ou en Français (Si tu veux la paix, prépare la guerre).
Notons au passage queles militaires européens eux, donnent le calibre de l'ogive et l'année de son adoption, 8 mm 92 veut dire que c'est une munition de 8 mm qui fut adoptée en 1892 (revolver d'ordonnance Français).
Les Américains par contre, désignent le diamètre de leur ogive en 1/1Oème de pouce, un calibre 30 US fait 0,30 x 25,4 mm soit 7,62. C'est tout simple non ? Mais si, il suffit de la savoir, c'est tout !
Il n'existe que fort peu de références sur quoi s'appuyer sérieusement, les Américains se contentant du diamètre du projectile et du nom de l'inventeur ou du producteur de la cartouche "300 Winchester Magnum" ou "300 Wetherby Magnum". Mais bien entendu, ces deux munitions (possédant le même calibre théorique) ne peuvent pas être échangée dans la même arme.
Un autre exemple : (qui m'étonne toujours que 8/10ème des tireurs ne sachent pas). Les dénominations commerciales comme "221 Remington Fireball" foisonnent à côté des indications héritées de l'âge des cartouches à poudre noire comme le "45/70 Gouvernement", "45" étant le diamètre de l'ogive et "70" la charge en grains qui vaut (comme chacun le sait) 0,0648 grammes de poudre contenue dans la cartouche, ou la fameuse 30 x 30, soit 7,62 d'ogive chargée à 30 grains de poudre.
Chez nos amis anglo-saxons les choses sont toutes aussi simples (comme tout chez eux d'ailleurs) :
• Les Anglais se distinguent (comme d'habitude). Le diamètre de leurs ogives est donné en centièmes de pouce et non en dizaines de ceux-ci, comme par exemple le "303 Enfield" qui nous donne 7,69 mm.
• Chez eux, la période de transition de la poudre noire à la poudre "pyroxydée" a vu naître des dénominations pour différencier les chargements. Ce sont les fameuses "NITRO", (abrégé de Nitrocellulose et cordite) qui était le nom de la première poudre anglaise sans fumée.
Les Américains par contre, désignent le diamètre de leur ogive en 1/1Oème de pouce, un calibre 30 US fait 0,30 x 25,4 mm soit 7,62. C'est tout simple non ? Mais si, il suffit de la savoir, c'est tout !
Il n'existe que fort peu de références sur quoi s'appuyer sérieusement, les Américains se contentant du diamètre du projectile et du nom de l'inventeur ou du producteur de la cartouche "300 Winchester Magnum" ou "300 Wetherby Magnum". Mais bien entendu, ces deux munitions (possédant le même calibre théorique) ne peuvent pas être échangée dans la même arme.
Un autre exemple : (qui m'étonne toujours que 8/10ème des tireurs ne sachent pas). Les dénominations commerciales comme "221 Remington Fireball" foisonnent à côté des indications héritées de l'âge des cartouches à poudre noire comme le "45/70 Gouvernement", "45" étant le diamètre de l'ogive et "70" la charge en grains qui vaut (comme chacun le sait) 0,0648 grammes de poudre contenue dans la cartouche, ou la fameuse 30 x 30, soit 7,62 d'ogive chargée à 30 grains de poudre.
Chez nos amis anglo-saxons les choses sont toutes aussi simples (comme tout chez eux d'ailleurs) :
• Les Anglais se distinguent (comme d'habitude). Le diamètre de leurs ogives est donné en centièmes de pouce et non en dizaines de ceux-ci, comme par exemple le "303 Enfield" qui nous donne 7,69 mm.
• Chez eux, la période de transition de la poudre noire à la poudre "pyroxydée" a vu naître des dénominations pour différencier les chargements. Ce sont les fameuses "NITRO", (abrégé de Nitrocellulose et cordite) qui était le nom de la première poudre anglaise sans fumée.
Mais ne vous inquiétez surtout pas, la "Commission Internationale des Pressions" (C.I.P.) a pondu quelques tabloïdes où figure des calibres actuels avec l'exacte taille de la douille, de la chambre à poudre, et que sa pression "maximale usuelle".
Cette tentative ne sert à rien (à mes yeux). Car si, tous les fabricants d'armes lisses (dès le début) étaient arrivés à s'entendre... Bref, nous voyons presque tous les ans la création d'au moins une nouvelle cartouche aux cotes bien définies et qui (bien sûr) ne correspond pas du tout avec ses consoeurs comme la "10,4 Ben-Tren", la "32 Harrington & Richarson", la "357 Maximum", etc... etc... Et je ne cite que les plus connues.
Mais : Pour le "vrai tireur" (celui qui recharge lui même ses douilles) en utilisant les ogives de plomb coulé (plus ou moins durci) la seule mesure valable est celle obtenue par un "souffre" du canon de son arme.
Car (toujours d'après moi), si certains auteurs "osent" écrire que le calibre 9 mm Parabellum comprend un calibre variant entre 8,90 et 9,05 mm (de calibrage réel) ils ignorent (plus ou moins volontairement) deux (pourtant très importants) facteurs.
Cette tentative ne sert à rien (à mes yeux). Car si, tous les fabricants d'armes lisses (dès le début) étaient arrivés à s'entendre... Bref, nous voyons presque tous les ans la création d'au moins une nouvelle cartouche aux cotes bien définies et qui (bien sûr) ne correspond pas du tout avec ses consoeurs comme la "10,4 Ben-Tren", la "32 Harrington & Richarson", la "357 Maximum", etc... etc... Et je ne cite que les plus connues.
Mais : Pour le "vrai tireur" (celui qui recharge lui même ses douilles) en utilisant les ogives de plomb coulé (plus ou moins durci) la seule mesure valable est celle obtenue par un "souffre" du canon de son arme.
Car (toujours d'après moi), si certains auteurs "osent" écrire que le calibre 9 mm Parabellum comprend un calibre variant entre 8,90 et 9,05 mm (de calibrage réel) ils ignorent (plus ou moins volontairement) deux (pourtant très importants) facteurs.
Que les rayures d'un canon sont fabriquées par des outils.
Et quels que soient ceux-ci, l'usure (normale) des outils au cours du "rainurage" fait varier le diamètre de ceux-ci.
Avec un peu d'habileté, vous pouvez soutirer à l'armurier sa date de naissance (de l'arme pas de l'armurier voyons). Une arme d'école ayant 20 ans de bons et loyaux services n'est pas un cas exceptionnel.
Un "souffre" de son canon aurait donné quelque chose comme 9,08 mm (et peut être même plus). De quoi dégoûter n'importe quel amateur de précision.
Mais rassurez vous, ce n'est pas tout heureusement !
Les Américains friands des "plus quelques choses" ont crée toute une gamme de munitions (P), qui ont été calculées au plus juste des pressions admissibles.
Quand à nous, pauvres et simples amateurs d'armes anciennes, à cartouches métalliques, je ne peux que vous donner un conseil. Mesurer parfaitement le canon de la chambre de l'arme que vous souhaiteriez faire "mumuse". Heureusement, les "tolérances" d'usinage, à l'époque, étaient beaucoup plus larges que maintenant.
Et quels que soient ceux-ci, l'usure (normale) des outils au cours du "rainurage" fait varier le diamètre de ceux-ci.
Avec un peu d'habileté, vous pouvez soutirer à l'armurier sa date de naissance (de l'arme pas de l'armurier voyons). Une arme d'école ayant 20 ans de bons et loyaux services n'est pas un cas exceptionnel.
Un "souffre" de son canon aurait donné quelque chose comme 9,08 mm (et peut être même plus). De quoi dégoûter n'importe quel amateur de précision.
Mais rassurez vous, ce n'est pas tout heureusement !
Les Américains friands des "plus quelques choses" ont crée toute une gamme de munitions (P), qui ont été calculées au plus juste des pressions admissibles.
Quand à nous, pauvres et simples amateurs d'armes anciennes, à cartouches métalliques, je ne peux que vous donner un conseil. Mesurer parfaitement le canon de la chambre de l'arme que vous souhaiteriez faire "mumuse". Heureusement, les "tolérances" d'usinage, à l'époque, étaient beaucoup plus larges que maintenant.
L'exactitude du calibre
Pour cela un peu de balistique interne est nécessaire. Que se passe-t-il donc lors du départ de la cartouche ?
Et bien, là aussi, c'est tout simple !
Pour l'effet mécanique entre le décrochage du chien et le début de percussion, le temps s'expriment, ici, en millionièmes de seconde.
• Le percuteur frappe l'amorce.
• Et 4 ou 5 millionièmes de seconde plus tard (après le choc du percuteur) la charge s'enflamme.
• La poudre brûle donc sous l'effet de la flamme de l'amorce. Dans les 3 à 4 millionièmes de seconde, la pression du gaz commence à forcer les parois de l'étui sur la chambre.
• Pendant ce même temps, l'ogive commence à prendre les rayures.
• 5 à 10 millionièmes de seconde plus tard, l'ogive a parcouru une dizaine de centimètres dans le canon, la pression est alors à son maximum.
• La balle continue alors son trajet au travers du canon pour le quitter et commencer son vol balistique.
• Soit (à peu prés) entre la percussion de l'amorce et la "sortie" de l'ogive du canon, environ 25 millionièmes de seconde.
Et bien, là aussi, c'est tout simple !
Pour l'effet mécanique entre le décrochage du chien et le début de percussion, le temps s'expriment, ici, en millionièmes de seconde.
• Le percuteur frappe l'amorce.
• Et 4 ou 5 millionièmes de seconde plus tard (après le choc du percuteur) la charge s'enflamme.
• La poudre brûle donc sous l'effet de la flamme de l'amorce. Dans les 3 à 4 millionièmes de seconde, la pression du gaz commence à forcer les parois de l'étui sur la chambre.
• Pendant ce même temps, l'ogive commence à prendre les rayures.
• 5 à 10 millionièmes de seconde plus tard, l'ogive a parcouru une dizaine de centimètres dans le canon, la pression est alors à son maximum.
• La balle continue alors son trajet au travers du canon pour le quitter et commencer son vol balistique.
• Soit (à peu prés) entre la percussion de l'amorce et la "sortie" de l'ogive du canon, environ 25 millionièmes de seconde.
Mais, bien entendu ces calculs "théoriquement exactes", les équations les régissant reposent sur une multitude d'inconnus, tous tendant à rendre ces "dites équations" au phénomène indicatif.
C'est pourquoi le "tireur-rechargeur" doit s'en tenir (juste pour ses essais) aux tables données par une "source sûre" et augmenter peu à peu ses charges et/ou son sertissage (celui-ci agissant comme un frein au départ de l'ogive). Plus le sertissage sera important, plus la pression devra monter pour arracher l'ogive à la douille.
Le diamètre et la longueur de l'ogive (au contact des rayures) jouent aussi, bien entendu, dans la montée en pression. Pourquoi ? Parce que plus l'ogive sera enfoncée dans l'étui, plus la pression devra être élevée pour chasser cette dite ogive à la douille.
La pression ne se résorbe pas toute seule, si le calibre de l'ogive est trop importante par rapport à la pression exercée et ne peut pas"prendre les rayures", ce satané gaz sera bien obligés d'emprunter une autre voie de sortie.
Et la seule résistance du tube d'une arme, c'est la culasse.
Et, derrière cette culasse, votre visage. Ne l'oubliez jamais, c'est plus prudent !
C'est pourquoi le "tireur-rechargeur" doit s'en tenir (juste pour ses essais) aux tables données par une "source sûre" et augmenter peu à peu ses charges et/ou son sertissage (celui-ci agissant comme un frein au départ de l'ogive). Plus le sertissage sera important, plus la pression devra monter pour arracher l'ogive à la douille.
Le diamètre et la longueur de l'ogive (au contact des rayures) jouent aussi, bien entendu, dans la montée en pression. Pourquoi ? Parce que plus l'ogive sera enfoncée dans l'étui, plus la pression devra être élevée pour chasser cette dite ogive à la douille.
La pression ne se résorbe pas toute seule, si le calibre de l'ogive est trop importante par rapport à la pression exercée et ne peut pas"prendre les rayures", ce satané gaz sera bien obligés d'emprunter une autre voie de sortie.
Et la seule résistance du tube d'une arme, c'est la culasse.
Et, derrière cette culasse, votre visage. Ne l'oubliez jamais, c'est plus prudent !
Mais, qui a eu l'idée de recharger ?
En réalité, personne ne peut le dire avec précision. Nous savons simplement (selon diverses archives) que le premier rechargement daterait du 29 Septembre 1812 par (Samuel-Johannes Paulzi, Suisse travaillant en France), selon un dépôt de brevet (arme se chargeant par la culasse en utilisant une douille en cuivre, avec une amorce interchangeable).
Pour la petite histoire : Napoléon ne l'adopta pas (de part son prix de revient) et ce malgré les extraordinaires de cette "trouvaille". Mais l'arme à chargement par la culasse et à cartouche métallique était découverte.
Et même si ce système connut un succès certain dans le milieux civil (le roi George IV en 1824, en acquit une pour la somme de 65 livres sterling). Il fallut attendre la guerre de Sécession et la généralisation de l'étui métallique pour que deux inventeurs se penchent à nouveau sur la cartouche métallique.
En effet si pour allumer une charge de poudre noire la composition d'amorçage peut être faible, celle-ci ne se fait que par un choc. Ce choc est obtenu par la réunion d'un marteau (percuteur) frappant avec force sur une amorce reposant sur une butée d'arrêt (enclume).
Or si dès 1818 l'amorçage annulaire (amorce contenue dans le bourrelet en base de la cartouche) était connu, il posait un gros problème. Cet amorçage devait être assez mince pour être écrasé par le percuteur. Mais ce bourrelet n'avait pas assez de résistance pour une forte charge.
Ces deux "inventeurs" (2 Colonels l'un américain Hiryam BERDAN, l'autre, anglais Edward BOXER).
Pour la petite histoire : Napoléon ne l'adopta pas (de part son prix de revient) et ce malgré les extraordinaires de cette "trouvaille". Mais l'arme à chargement par la culasse et à cartouche métallique était découverte.
Et même si ce système connut un succès certain dans le milieux civil (le roi George IV en 1824, en acquit une pour la somme de 65 livres sterling). Il fallut attendre la guerre de Sécession et la généralisation de l'étui métallique pour que deux inventeurs se penchent à nouveau sur la cartouche métallique.
En effet si pour allumer une charge de poudre noire la composition d'amorçage peut être faible, celle-ci ne se fait que par un choc. Ce choc est obtenu par la réunion d'un marteau (percuteur) frappant avec force sur une amorce reposant sur une butée d'arrêt (enclume).
Or si dès 1818 l'amorçage annulaire (amorce contenue dans le bourrelet en base de la cartouche) était connu, il posait un gros problème. Cet amorçage devait être assez mince pour être écrasé par le percuteur. Mais ce bourrelet n'avait pas assez de résistance pour une forte charge.
Ces deux "inventeurs" (2 Colonels l'un américain Hiryam BERDAN, l'autre, anglais Edward BOXER).
BOXER lui, inventa une amorce contenant l'amorce et son percuteur intégré. Malgré sa nationalité anglaise, l'amorçage "Boxer" durant de longues années synonyme d'amorçage "américain".
Une coupelle de métal léger, enfermant une charge détonante (qui depuis l'abandon du fulminate de mercure n'est plus corrosive). Une feuille de papier assurant l'étanchéité, et d'une enclume en forme d'étoile à trois branches, prenant appui sur le produit détonant.
Les amorces Boxer sont d'un diamètre normalisé en fonction de leurs applications.
• Amorces de petit diamètre pour carabine (Small Rifle).
• Amorces de grand diamètre pour carabine (Large Rifle).
• Petit diamètre pour arme de poing (Small Pistol).
BERDAN, "fondateur" des tireurs modernes d'élites durant la guerre de sécession (1861-1866) n'a jamais put s'imposer aux Etats-Unis.
Encore une fois : Pourquoi ? Toujours très simple ! Ces derniers ne possédaient pas assez de cuivre de bonne qualité, ni même d'usines assez outillées pour fabriquer correctement ces étuis. Ils se rabattirent automatiquement vers un amorçage comportant 2 "trous" aménagés autour d'un percuteur faisant saillie au corps de la cartouche.
La structure d'une amorce Berdan est quasiment identique, sauf l'absence de l'enclume qui fait partie intégrante de la douille.
Grand diamètre pour arme de poing (Large Rifle). Puis, la "577 Snider" anglaise (datant de 1867) fut faite en cuivre roulé, protégé par un papier étanche.
Et (cocorico !) un ingénieur français (Paul Vieille, 1824) révolutionna le tir comme la balistique. En trouvant et domestiquant la première poudre chimique moderne.
Mais, l'amorce Berdan pose un problème, car (il faut bien le dire) elle peut être de diamètre les plus variés.
Pourquoi ? C'est toujours aussi simple ! Celles-ci ayant été utilisées par presque toutes les armes européennes, on trouve des diamètres allant de 4,5 mm à 6,35 mm. Et pour faciliter encore le travail du rechargement, la majorité des amorçages "Berdan Militaires" possèdent un "listel" d'amorçage bien pratique, qui consiste à rabattre (une fois l'amorce en place) un débord de la douille sur l'amorce.
Sinon ce serait trop simple, voyons !
Une coupelle de métal léger, enfermant une charge détonante (qui depuis l'abandon du fulminate de mercure n'est plus corrosive). Une feuille de papier assurant l'étanchéité, et d'une enclume en forme d'étoile à trois branches, prenant appui sur le produit détonant.
Les amorces Boxer sont d'un diamètre normalisé en fonction de leurs applications.
• Amorces de petit diamètre pour carabine (Small Rifle).
• Amorces de grand diamètre pour carabine (Large Rifle).
• Petit diamètre pour arme de poing (Small Pistol).
BERDAN, "fondateur" des tireurs modernes d'élites durant la guerre de sécession (1861-1866) n'a jamais put s'imposer aux Etats-Unis.
Encore une fois : Pourquoi ? Toujours très simple ! Ces derniers ne possédaient pas assez de cuivre de bonne qualité, ni même d'usines assez outillées pour fabriquer correctement ces étuis. Ils se rabattirent automatiquement vers un amorçage comportant 2 "trous" aménagés autour d'un percuteur faisant saillie au corps de la cartouche.
La structure d'une amorce Berdan est quasiment identique, sauf l'absence de l'enclume qui fait partie intégrante de la douille.
Grand diamètre pour arme de poing (Large Rifle). Puis, la "577 Snider" anglaise (datant de 1867) fut faite en cuivre roulé, protégé par un papier étanche.
Et (cocorico !) un ingénieur français (Paul Vieille, 1824) révolutionna le tir comme la balistique. En trouvant et domestiquant la première poudre chimique moderne.
Mais, l'amorce Berdan pose un problème, car (il faut bien le dire) elle peut être de diamètre les plus variés.
Pourquoi ? C'est toujours aussi simple ! Celles-ci ayant été utilisées par presque toutes les armes européennes, on trouve des diamètres allant de 4,5 mm à 6,35 mm. Et pour faciliter encore le travail du rechargement, la majorité des amorçages "Berdan Militaires" possèdent un "listel" d'amorçage bien pratique, qui consiste à rabattre (une fois l'amorce en place) un débord de la douille sur l'amorce.
Sinon ce serait trop simple, voyons !
Composition d'une munition actuelle
• Le projectile (ou ogive).
• Un conteneur (douille ou étui).
• Une charge de poudre.
• Une amorce destinée à enflammer la poudre.
• 1 - LE PROJECTILE
Est la partie "finale" de la "cartouche" qui doit, après son vol, toucher la cible. Cette ogive est composée de plomb plus ou moins durci par un alliage (voir chemisée) pour les armes modernes, mais surtout jamais pour les armes anciennes (les canons étant "en acier à ferrer les ânes"). Sa forme et sa matière seront étudiées pour cette unique fonction.
• 2 - LES DOUILLES ou ETUIS
Ces deux termes sont indifféremment utilisés. Personnellement (puriste ou maso) je préfère l'étui à l'arme portative et la douille à l'artillerie. Cette douille peut être classée de manières différentes.
Par sa forme. Ce sera le plus simple mais tout efficace, pour différencier les douilles.
• Les douilles "droites" d'une forme cylindrique d'un bout à l'autre.
• Les douilles "bouteilles" un épaulement raccordant de deux différents cylindres.
Le culot qui comprend trois formes différentes.
• La cartouche "à bourrelet" qui est celle des munitions anciennes, comme la 30x30 Winch., également utilisée dans les revolvers.
• La cartouche "à gorge" (rétreint entre la base de la douille et son corps), pour les armes dites automatiques ou semi automatiques et les pistolets.
• N'oublions pas la cartouche à renforcement à du culot. Principalement pour les cartouches dites "Magnum".
• Pour ne citer que les principales cartouches. Car il existe encore 2 autres types : Les cartouches à "demi-bourrelet", où à "gorge d'extraction" (gorge moins profonde) comme la 7,65 Browing par exemple. Et la cartouche "à culot restreint", qui n'est qu'une cartouche gonflée à partir d'un calibre existant, mais dont on n'a pas changé la forme de culot pour pouvoir réutiliser d'anciennes cartouches militaires.
Ces étuis peuvent également être classés par le type d'amorçage :
• Le système Boxer (1, 2 ou 3 évents) l'enclume fait partie intégrante de la douille.
• Le système Berdan, peu utilisé de par sa difficulté de désamorçage.
La structure de la douille. Le plus courant est le cuivre, mais l'armée peut utiliser des étuis d'acier ou d'aluminium (rechargement pas possible).
• 3 - LA POUDRE
Pour la Poudre Moderne :
• 2 modes de fabrication "simple" ou "double base".
• La forme physique (paillettes, sphérique, tubulaire, bâtonnets).
• L'ordre de vivacité (capacité à dégager un volume de gaz dans un temps donné). Car il allier la vivacité d'une poudre et son volume et la douille. Le tout étant particulièrement liés. Pourquoi (encore) ? Toujours aussi simple ! La vivacité de la poudre, autrement dit la vitesse et la pression de gaz produit sur une petite ou grosse douille (pour faire simple).
• Un conteneur (douille ou étui).
• Une charge de poudre.
• Une amorce destinée à enflammer la poudre.
• 1 - LE PROJECTILE
Est la partie "finale" de la "cartouche" qui doit, après son vol, toucher la cible. Cette ogive est composée de plomb plus ou moins durci par un alliage (voir chemisée) pour les armes modernes, mais surtout jamais pour les armes anciennes (les canons étant "en acier à ferrer les ânes"). Sa forme et sa matière seront étudiées pour cette unique fonction.
• 2 - LES DOUILLES ou ETUIS
Ces deux termes sont indifféremment utilisés. Personnellement (puriste ou maso) je préfère l'étui à l'arme portative et la douille à l'artillerie. Cette douille peut être classée de manières différentes.
Par sa forme. Ce sera le plus simple mais tout efficace, pour différencier les douilles.
• Les douilles "droites" d'une forme cylindrique d'un bout à l'autre.
• Les douilles "bouteilles" un épaulement raccordant de deux différents cylindres.
Le culot qui comprend trois formes différentes.
• La cartouche "à bourrelet" qui est celle des munitions anciennes, comme la 30x30 Winch., également utilisée dans les revolvers.
• La cartouche "à gorge" (rétreint entre la base de la douille et son corps), pour les armes dites automatiques ou semi automatiques et les pistolets.
• N'oublions pas la cartouche à renforcement à du culot. Principalement pour les cartouches dites "Magnum".
• Pour ne citer que les principales cartouches. Car il existe encore 2 autres types : Les cartouches à "demi-bourrelet", où à "gorge d'extraction" (gorge moins profonde) comme la 7,65 Browing par exemple. Et la cartouche "à culot restreint", qui n'est qu'une cartouche gonflée à partir d'un calibre existant, mais dont on n'a pas changé la forme de culot pour pouvoir réutiliser d'anciennes cartouches militaires.
Ces étuis peuvent également être classés par le type d'amorçage :
• Le système Boxer (1, 2 ou 3 évents) l'enclume fait partie intégrante de la douille.
• Le système Berdan, peu utilisé de par sa difficulté de désamorçage.
La structure de la douille. Le plus courant est le cuivre, mais l'armée peut utiliser des étuis d'acier ou d'aluminium (rechargement pas possible).
• 3 - LA POUDRE
Pour la Poudre Moderne :
• 2 modes de fabrication "simple" ou "double base".
• La forme physique (paillettes, sphérique, tubulaire, bâtonnets).
• L'ordre de vivacité (capacité à dégager un volume de gaz dans un temps donné). Car il allier la vivacité d'une poudre et son volume et la douille. Le tout étant particulièrement liés. Pourquoi (encore) ? Toujours aussi simple ! La vivacité de la poudre, autrement dit la vitesse et la pression de gaz produit sur une petite ou grosse douille (pour faire simple).
En conclusion
Pour le tireur, seuls 3 points sont à retenir :
• (Bonjour Monsieur de La Palisse). Le diamètre du projectile doit toujours être parfaitement adapté à celui du canon de l'arme.
• La tolérance étant très, très, mais très faible (centième de millimètre) seul un moulage soigné du canon (soufre). On y revient !
• Ou un bon palmer seront nécessaires à la longévité de l'arme et à la précision.
• Le poids du projectile également (en rapport avec son diamètre et sa forme).
Un exemple fort simple, celui des balles rondes des armes à poudre noire (tiens donc on y revient sans cesse) qui pour un diamètre de 11 mm, pèsent 8,94 grammes. Une munition de 11 mm actuelle, "cylindrique ogivale" pèse 17,17 grammes au maximum, car sa taille est plus de 180 mm de long. La forme et le poids sont donc directement liés à la balistique "extérieure" de la balle que nous verrons plus tard, en cours, si vous venez.
UN DERNIER POINT POURTANT TRES IMPORTANT
Comme vous le verrez vous-même, dans les prochains "cours" (et cela ne va pas être triste, croyez moi), de la vitesse d'une ogive, par rapport aux rayures du canon et de sa charge propulsive, dépend la précision du tir.
Mais comment mesurer la vitesse, allez-vous me dire ? Toujours aussi simplement vous répondrai-je. Avec un appareil spécialement étudié ! Cet appareil servant aussi bien pour les ogives des armes "poudre noire" que des "modernes" et même des "22 LR", Arc et Arbalète.
C'est dire !
C'est quand même simple, non ? Il fallait juste y penser !...
• (Bonjour Monsieur de La Palisse). Le diamètre du projectile doit toujours être parfaitement adapté à celui du canon de l'arme.
• La tolérance étant très, très, mais très faible (centième de millimètre) seul un moulage soigné du canon (soufre). On y revient !
• Ou un bon palmer seront nécessaires à la longévité de l'arme et à la précision.
• Le poids du projectile également (en rapport avec son diamètre et sa forme).
Un exemple fort simple, celui des balles rondes des armes à poudre noire (tiens donc on y revient sans cesse) qui pour un diamètre de 11 mm, pèsent 8,94 grammes. Une munition de 11 mm actuelle, "cylindrique ogivale" pèse 17,17 grammes au maximum, car sa taille est plus de 180 mm de long. La forme et le poids sont donc directement liés à la balistique "extérieure" de la balle que nous verrons plus tard, en cours, si vous venez.
UN DERNIER POINT POURTANT TRES IMPORTANT
Comme vous le verrez vous-même, dans les prochains "cours" (et cela ne va pas être triste, croyez moi), de la vitesse d'une ogive, par rapport aux rayures du canon et de sa charge propulsive, dépend la précision du tir.
Mais comment mesurer la vitesse, allez-vous me dire ? Toujours aussi simplement vous répondrai-je. Avec un appareil spécialement étudié ! Cet appareil servant aussi bien pour les ogives des armes "poudre noire" que des "modernes" et même des "22 LR", Arc et Arbalète.
C'est dire !
C'est quand même simple, non ? Il fallait juste y penser !...